Conditions de travail : un quotidien qu’il faut changer
Des chefs d’établissements qui ont une vague connaissance des missions quotidiennes et des compétences des personnels administratifs d’intendance et de secrétariat ;
Des personnels qui doivent être disponibles tout de suite, sans prendre en compte le travail en cours ;
Un manque, voire une absence de respect ressenti dans l’interpellation (combien de secrétaires appelés par leurs prénoms sans réciprocité !) ;
Des collègues de toutes les catégories, qui n’osent pas parler de problèmes relationnels ou professionnels par crainte de représailles lors de l’entretien professionnel, ou d’un avis négatif sur un tableau d’avancement ou liste d’aptitude ;
Des collègues qui n’osent pas alerter sur des irrégularités constatées dans les agissements de leurs supérieurs par manque de soutien et de réactivité des instances rectorales ;
Un personnel « bouche-trou », variable d’ajustement servant à remplacer les personnels territoriaux et assistants d’éducation manquant à la plonge, au service ou à la surveillance des élèves ;
Des postes remplacés par des précaires : apprentis, contractuels, CUI.
Conditions d’exercice : un investissement qui doit être reconnu !
Les collègues gestionnaires de catégorie B sont souvent seuls à l’intendance dans les « petits » collèges. Dans les meilleurs des cas des emplois précaires (notamment des contrats aidés) sont recrutés en renfort sur des tâches de secrétariat d’intendance ;
Souvent des missions de catégories supérieures (mise en place de DUER, PPMS…) confiées à des personnels qui n’ont en retour qu’une reconnaissance symbolique
Formations initiales à contre temps, avec des stages d’adaptations à l’emploi au cours du
2ème trimestre et non remplacés, le travail restant en souffrance ;
Des entretiens professionnels trop discrétionnaire et dont l’appréciation dépend trop de la probité de l’évaluateur ;
Un matériel peu ergonomique et inadapté. Trop souvent le matériel recyclé échoit aux secrétaires (ancien fauteuil du chef d’établissement, vieil ordinateur…) ;
Des collègues malades trop souvent non remplacé(e)s ;
Des logements de fonction attribués au petit bonheur la chance, sans prise en compte de la composition familiale de l’agent et que les collectivités territoriales tendent à rendre plus cher ou à en réduire le nombre offert.
Des promotions aléatoires qui ne correspondent ni à l’investissement, ni aux besoins, ni aux attentes !
Avec FO, je revendique :
Le respect du statut de fonctionnaire d’état et des créations de postes de titulaires, contre la multiplication des contrats précaires.
Le respect des missions de chacun en fonction des catégories : des missions définies nationalement et conformes aux statuts particuliers (ADJENES, SAENES et Attachés), encadrant les fiches de postes et servant aux actes de gestion des carrières.
La requalification massive des postes de C en B et de B en A et non quelques miettes.
Un entretien sans pressions liées à des « résultats » et « objectifs » que nous dénonçons. Le service public n’est pas une entreprise !
Pas de personnels seuls au sein des services, pendant la journée, le soir ou les vacances !
Pas de hiérarchisation entre les secrétariats d’intendance et de direction.
Les absences doivent être remplacées à 100 % et non à 80% comme c’est souvent le cas, y compris celles pour formation.
Mise en place d’un tutorat durant l’année de stage et d’un suivi tout au long de la carrière.
Un plan de formation académique à la hauteur des besoins des personnels et sans restriction.
Une procédure d’alerte effective au rectorat en cas d’irrégularités constatées et le soutien de la hiérarchie.